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Claire Zeller, Ostéopathe à Mulhouse

Ostéopathie

L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’altérer l’état de santé. Pour Andrew Taylor Still, le fondateur de l’ostéopathie, une partie du corps fragilisée provoque un déséquilibre de l’harmonie du corps tout entier. L’ostéopathie doit donc traiter non seulement la partie fragilisée mais doit aussi agir sur l’équilibre de l’ensemble du corps.

Afin de corriger ces dysfonctions, l’ostéopathe utilise différentes techniques. Ces techniques sont exclusivement réalisées manuellement et nécessitent ou non la participation du patient (respiration, contraction musculaire, mouvement…).

 

 

LES TECHNIQUES OSTÉOPATHIQUES

Les gestes ostéopathiques restent toujours dans le champ physiologique et sans forcer les structures. Les techniques manuelles sont toujours adaptées et non traumatisantes. Cette quête de restauration de la mobilité enclenche les mécanismes d’autorégulations afin de permettre à l’organisme de retrouver son équilibre, de développer sa capacité d’auto-défense et de retrouver la santé. Les techniques mise en oeuvre concernent les sphères musculo-squelettique, viscérale et crânienne.

 

 

Techniques structurelles

Elles s’adressent au système ostéo-articulaire. La mobilisation est effectuée soit dans le sens du blocage (techniques directes) soit dans le sens opposé (techniques indirectes). Nous retrouvons trois types d’outils thérapeutiques :

▪Le travail articulaire a pour principe de mobiliser doucement l’articulation (oscillation lente et répétitive) afin que l’articulation se relâche progressivement et retrouve son amplitude normale.

▪Les techniques d’énergie musculaires permettent de mobiliser l’articulation grâce à la force de contraction du muscle. Le patient réalise des « contractés-relâchés » contre la main de l’ostéopathe.

▪Les techniques de « thrust » permettent une libération rapide de l’articulation. A la suite d’une mise en tension, une impulsion rapide mais de faible amplitude est appliquée sur l’articulation en dysfonction. C’est lors de ces techniques que l’on peut parfois entendre un bruit articulaire (correspondant à l’éclatement d’une bulle de gaz). Ce type de technique reste toujours dans les limites du jeu articulaire physiologique et n’est jamais un acte exécuté en force.

 

Techniques fonctionnelles

Elles s’adressent aux fascias ou aponévroses (tissu conjonctif de soutien, il enveloppe chaque os, muscles, organes, nerfs…). On peut retrouver ces techniques sous le nom de fasciathérapie. Ce sont des techniques très douces, parfois imperceptibles, qui permettent un relâchement profond des tissus.

 

Techniques viscérales

Elles s’adressent aux organes internes présents dans l’abdomen (intestins, foie, estomac…), dans le thorax (poumons, œsophage…) et dans le cou. Grâce à une mobilisation douce des organes, l’ostéopathe peut relâcher l’enveloppe qui les entoure ou stimuler leur fonction.

 

Techniques crâniennes

Appelées aussi thérapie crânio-sacrée, ces techniques s’adressent au crâne et au sacrum (os situé à la base de la colonne vertébrale). Par des mobilisations très douces, l’ostéopathe restaure la souplesse des os du crâne, de la face, de la mâchoire et du bassin.

LES LIMITES DE L’OSTEOPATHIE

L’ostéopathie ne soigne pas les maladies dégénératives (cancer, sclérose en plaque…), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie…), les maladies infectieuses (tuberculose, sida, tétanos…).
Cependant, l’ostéopathe peut avoir un impact sur les conséquences de ces pathologies, en particulier sur la douleur de par la libération des tensions des structures environnantes. Dès lors, l’ostéopathie peut être considérée comme une thérapie complémentaire bien intéressante.

Claire Zeller, Ostéopathe à Mulhouse

Domaines d’interventions

Troubles génitaux

Dans le cas d’une infertilité fonctionnelle, c’est-à-dire sans cause médicale répertoriée ( ni trouble de la fonction, ni pathologie organique), l’ostéopathie a toute sa place. Par contre dans le cas de pathologies médicales, il convient, en première intention, de consulter son médecin pour traiter les pathologies à l’origine de l’infertilité.

Femme enceinte

De très fortes pressions articulaires et ligamentaires sont subies par le corps de la femme enceinte, du fait de la prise de poids, du développement du foetus et de la croissance de l’utérus. Ces fortes pressions peuvent se traduire par des douleurs de sciatiques, des maux de dos, des problèmes d’essoufflements, des remontées acides, des problèmes de circulation, des sensations de jambes lourdes…

Nourrisson

Pendant la grossesse, le bébé s’adapte à son environnement, en fonction de la forme du ventre et du bassin de la maman. Les aléas mécaniques de l’accouchement induisent des perturbations sur le crâne et l’ensemble du corps du fœtus. Il peut être comprimé lors des dernières semaines de grossesse ou au cours de l’expulsion. Ainsi, les nourrissons présentent souvent des pertes de mobilités susceptibles de se répercuter sur la mobilité du corps quelques années plus tard. L’ostéopathe peut détecter ces adaptations particulières dans le corps du bébé. Le but du traitement consiste à relâcher toutes les parties du corps concernées, qu’elles soient musculo-squelettiques, viscérales, crânio-sacrées, ou fasciales. Ces consultations doivent être accompagnées par un suivi classique d’un pédiatre.

 

Les principales indications sont :

 

  • Cris, pleurs, irritabilité
  • Reflux Gastro-Oesophagien, régurgitations, vomissements
  • Diarrhées, constipation, troubles de la digestion
  • Troubles de la succion, difficulté lors de l’allaitement
  • Troubles du sommeil, nuits perturbées, inversion du rythme jour/nuit
  • Troubles du comportement, hyper ou hypoactivité
  • Troubles ORL chroniques (otites, nez qui coule, bronchites,conjonctivites…)
  • Torticolis, strabisme, ainsi que toute asymétrie physique du crâne (plagiocéphalie) ou du corps.

 

Cette liste n’est pas exhaustive, une grossesse à risque, un accouchement difficile, une position anté-natale ou un accouchement par siège, des bosses séro-sanguines, sont autant d’indications qui peuvent vous faire penser à consulter l’ostéopathe.

Sportifs de tout niveaux

L’organisme d’un sportif de haut niveau est comparable à un système d’horlogerie où le moindre grain de sable vient enrayer la bonne marche de l’activité physique intense. Ainsi, de plus en plus de sportifs, de centres de sports, d’associations sportives, de fédérations et de centres de soins font appel à l’expertise de l’ostéopathe. Par son action spécifique sur l’ensemble du corps, l’ostéopathe saura reconnaître et traiter les véritables causes des douleurs limitant les possibilités de la pratique de l’activité sportive. Par son efficacité, l’ostéopathe améliore le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et la capacité respiratoire de son patient. Le traitement ostéopathique permet également une meilleure concentration avant l’épreuve et une récupération optimale après l’effort.

Ostéopathie Aquatique

Les principes sont exactement les mêmes qu’en ostéopathie classique sauf que le patient, au lieu d’être allongé sur une table, repose sur des flotteurs dans une piscine chauffée à 35°C. L’eau chaude permet un meilleur relâchement des tissus et donc permet à l’ostéopathe d’être plus rapidement efficace. D’autre part, l’eau chaude a un effet antalgique sur le corps, ce qui fait de l’ostéopathie aquatique un outil très efficace dans les traitements des douleurs chroniques puisque l’eau chaude permet de casser le cercle vicieux de la douleur. Enfin l’eau chaude est (même pour les patients qui ont peur de l’eau) un milieu maternant, sécurisant, enveloppant, qui invite au lâcher-prise et permet donc de traiter avec succès nombreux troubles émotionnels ou psychosomatiquesaussi bien chez l’adulte que chez l’enfant.

Le Taping

Depuis plus de 20 ans, nous utilisons couramment des bandages adhésifs élastiques ou non, tant en rhumatologie qu’en médecine du sport. Depuis quelques années, les sportifs arborent de bien curieux bandages de différentes couleurs et formes. On les voit partout : aux Jeux Olympiques à l’Eurofoot, du Tour de France sur les courts de tennis de Roland Garros et de Wimbledon. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’un effet mode mais bien d’une méthode «révolutionnaire» mise au point au Japon dans les années 70 par le Dr Kenzo Kase. L’objectif principal n’est plus d’immobiliser une articulation ou restreindre un mouvement, comme nous le pratiquons avec un bandage classique (strapping) , mais au contraire de favoriser et conserver au mieux une mobilité indolore, d’améliorer la proprioception ainsi que la circulation sanguine et lymphatique.

 

Il a pour but d’effectuer une décompression des tissus, une accélération des échanges liquidiens, une micro-circulation, un meilleur retour veineux, une optimisation du mouvement ,une stimulation des muscles et une action sur leurs proprioceptions.

 

L’utilisation de ces bandages adhésifs élastiques colorés permet une approche différente dans le contrôle et la neutralisation de la douleur et de la fonction chez les patients qu’ils soient sportifs ou non. Les bandes collantes ont les propriétés physique analogue à celles de la peau (poids, épaisseur, élasticité) et vont influencer la fonction articulaire, musculaire mais surtout circulatoire (veineuse, lymphatique) et les nocicepteurs (action neuro-proprioceptive). Différentes techniques (musculaire, ligamentaire, aponévrotique, lymphatique, neurale, de correction…) sont utilisées. Le choix des couleurs, de la direction des bandes, de leur tension est fonction des objectifs thérapeutiques.

 

Comme pour toute technique, une formation spécifique est indispensable au praticien avant toute utilisation.